Review : « The Enemy Within » de Dennis Berry (1997).

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Résumé (DVD) : De retour de mission, le major Kawalsky souffre de sévères maux de tête. Une échographie révèle qu’un parasite Goa’uld est entré dans son corps et prend peu à peu le contrôle. O’Neill essaie de sauver son ami avant qu’il soit trop tard.

« The Enemy Within » est la suite directe du double épisode pilote de Stargate SG-1. Il vient poursuivre avec brio les événements de « Children of the Gods« , plantant d’ors et déjà le décor du combat contre les Goa’ulds.

Ainsi, nous assistons aux retombées de l’infiltration d’un Goa’uld au SGC via ce pauvre Kawalsky. A travers l’épisode, on se rend bien compte de l’horreur qu’éprouve un hôte possédé (grâce au grand talent d’un Jay Acovone magistral), ce qui ne fait que confirmer la menace de ces parasites. Comment combattre quelque chose qui vous attaque de l’intérieur, et est capable de prendre le contrôle contre votre gré ? Néanmoins, il est confirmé à demi-mot que l’hôte n’est pas « détruit » mais qu’il survit, ce qui donne toujours de l’espoir à Daniel et Jack pour Sha’re et Skaara.

Jay Acovone et Richard Dean Anderson font un excellent travail pour mettre en avant la complicité existante entre Jack et Charles, et la perte de son ami va être un nouveau coup dur pour O’Neill. On peut d’ailleurs regretté la mort de Kawalsky (personnage qui s’était révélé attachant), mais c’était sans doute un sacrifice nécessaire pour matérialiser le danger que les Goa’ulds représente. Pour un happy end, on repassera…

Mis à part cela, nous apprenons également que l’univers est peuplé d’anciens terriens, ce qui nous lie directement au destin de la galaxie entière. Cela donnera sans doute une motivation supplémentaire au SGC d’intervenir, et de sauver les peuples extraterrestres de l’esclavage Goa’uld.

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L’autre grand but de l’épisode est de justifier l’inclusion de Teal’c dans le SG-1. Tout au long du show, nous voyons Teal’c passer progressivement du statut de prisonnier prêt à servir de rat de laboratoire à membre à part entière de l’équipe. Il a prouvé son allégeance, et la fin où l’on voit le SG-1 réunit et prêt à traverser la Porte des Étoiles pour la première fois nous fait bien comprendre que l’aventure commence ici…

Encore une fois, un soin certain est attribué à la production de l’épisode. Dennis Berry nous offre une réalisation particulièrement dynamique, n’utilisant que peu de plans fixes, comme pour souligner l’état d’alerte permanent du SGC. Quand à Brad Wright, il s’impose d’ors et déjà comme un scénariste de talent, écrivant ici un épisode particulièrement sombre.

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« The Enemy Within » continue donc de planter le décor de la série avec brio. Les acteurs font un travail remarquable, et la réalisation et la production sont soignées. En bref, un nouvel épisode réussi.

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