Review : « Cold Lazarus » de Kenneth J. Girotti (1997).

© MGM

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Résumé (DVD) : En explorant une planète couverte d’étranges cristaux bleus, O’Neill est assommé par une force invisible qui se transforme ensuite en sa réplique exacte. Revenu sur terre, le double de Jack essaie de rencontrer Charlie, le fils décédé d’O’Neill.

Le début de l’épisode suscite immédiatement l’intérêt du téléspectateur grâce à cette mystérieuse planète jaune aux cristaux bleus brisés, si différente de l’habituelle forêt qui sert de décor. Tout un tas de questions se posent alors, et nous sommes encore loin de nous douter que l’histoire nous mènera dans le drame le plus terrible de la vie de Jack O’Neill. Depuis que Richard Dean Anderson a repris le rôle, il a été indiqué (bien sûr) qu’il avait perdu son fils de manière tragique. C’était une chose déjà établie dans le film, puisque c’était la motivation première du personnage pour voyager sur une planète inconnue et (éventuellement) se faire exploser avec. Cependant, RDA avait tenu à ce que le personnage ait bien plus d’humour, et on en avait presque oublié l’horreur qu’il a vécu. C’était donc très bien vu de la part des auteurs de nous replonger dans cette histoire, car cela nous en apprend plus sur Jack en tant que personnage, mais aussi nous permet de le voir sous un nouvel angle. « Cold Lazarus » fait tomber le masque, et nous permet de voir au-delà de l’armure qu’il nous montre stoïquement, épisode après épisode, dissimulée sous un sarcasme à toute épreuve.

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Au final, l’histoire de la planète aux cristaux en elle-même n’est que secondaire tant le drame personnel de Jack O’Neill prend le dessus sur le reste. Il est cependant agréable de voir le SG-1 rencontrer une forme de vie différente de toutes celles jusqu’à présent introduites. Cela permet de montrer l’étendue des possibilités que peut offrir la série.

Les acteurs font tous un travail impeccable. Mention spéciale à Richard Dean Anderson qui, encore une fois, fait preuve de son immense talent. Il jongle parfaitement entre O’Neill et son double, parvenant à les rendre bien distinct. Ken Girotti effectue un joli travail de réalisation, et le scénario de Jeff King est bien ficelé, ne tombant jamais dans le pathos à outrance.

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« Cold Lazarus » s’inscrit donc comme un épisode à part en ce début de saison. C’est une histoire qui nous permet d’en apprendre plus sur un personnage plutôt que de poursuivre le grand arc de la série, mais c’est ce genre de show qui va permettre à Stargate SG-1 de s’imposer sur la durée. C’est un épisode dramatique, qui touche à la vie personnelle d’O’Neill, et qui est fondamental pour comprendre la psychologie du personnage.

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2 réflexions sur “Review : « Cold Lazarus » de Kenneth J. Girotti (1997).

    • Intéressant, oui. Fondamental surtout. C’est quelque chose d’absolument nécessaire dans une première saison. Il faut présenter les personnages au public, et connaître des éléments clefs de leur passé aide le téléspectateur a cerné le personnage je pense.

      Merci pour ta mini review, Pierre ! 🙂

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