Bilan : Stargate SG-1, saison 01.

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Au terme de sa première saison, on ne peut qu’être impressionné par le niveau déjà élevé de Stargate SG-1. La série a enchaîné les épisodes de qualité, n’offrant qu’une petite poignée d’opus passables. La production est toujours soignée, et ce dans tous les domaines : costumes, décors, maquillages, combats… Les effets spéciaux étaient réussis pour l’époque (surtout avec le budget restreint d’une série télé), et tiennent (pour la majorité) encore la route de nos jours.

En reprenant le concept initial du film Stargate, mais en élargissant les possibilités et en développant les personnages (qui gagnent tous en complexité), SG-1 a d’ores et déjà mis en place une véritable mythologie. La série a introduit des ennemis – que ce soit des Goa’uld (Apophis, Klorel, Amaunet, Hathor, Nirrti) ou des êtres humains peu enthousiastes vis-à-vis du programme Stargate (Samuels, Maybourne, Kinsey) – mais aussi quelques alliés (les Jaffa Bra’tac, Drey’auc et Rya’c, mais aussi les Nox, les Asgards et les Tollans). D’ailleurs, saluons l’excellent casting des guest-stars de cette première saison, tout comme celui des acteurs principaux qui défendent corps et âme leurs personnages.

La série s’est donc ouvert de nombreuses pistes qui ne demandent qu’à être explorées. Elle a su établir un univers riche, cohérent, complexe, et crédible grâce au talent des auteurs mais aussi des réalisateurs qui embarquent les téléspectateurs dans des mondes visuellement différents épisodes après épisodes.

En bref, une première saison quasi parfaite. Pour son introduction, Stargate SG-1 frappe fort et place la barre très haut. Ce savoureux mélange d’action-aventure, de science-fiction et d’émotions nous garantit encore de belles heures de divertissement.

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Pour finir, j’ai décidé de faire un Top des épisodes de la saison 01. Cela a été extrêmement difficile de départager certains shows des autres, mais il a fallu trancher. Pas sûre que si vous me demandiez de refaire cet exercice dans un mois, le résultat serait le même, mais bon… Je vous invite d’ailleurs à vous triturer les méninges, et a établir votre propre classement afin de vous rendre compte de la difficulté de la tâche. Et partagez vos bilans & vos classements avec moi en commentaires 😉

 

TOP DES ÉPISODES DE LA SAISON 01 :

01 – « The Torment of Tantalus » / « Le Supplice de Tantale« .

02 – « Within The Serpent’s Grasp » / « Dans le nid du Serpent« .

03 – « The Nox » / « Les Nox« .

04 – « There But For The Grace Of God » / « Une dimension trop réelle« .

05 – « Solitudes » / « Portés disparus« .

06 – « Enigma » / « Les Réfugiés« .

07 – « Cold Lazarus » / « Double« .

08 – « Children Of The Gods (part 2) » / « Enfants des Dieux (partie 2)« .

09 – « Children Of The Gods (part 1) » / « Enfants des Dieux (partie 1)« .

10 – « Hathor« .

11 – « Singularity » / « Cassandra« .

12 – « Thor’s Hammer » / « Le Marteau de Thor« .

13 – « Tin Man » / « Les Doubles Robotiques« .

14 – « The Broca Divide » / « La théorie de Broca« .

15 – « The Enemy Within » / « L’ennemi intérieur« .

16 – « Brief Candle » / « Les Désignés« .

17 – « Fire And Water » / « Le Feu et l’Eau« .

18 – « Bloodlines » / « Retour sur Chulak« .

19 – « Politics » / « Décisions politiques« .

20 – « Emancipation » / « Émancipation« .

21 – « The First Commandment » / « Le Premier Commandement« .

22 – « Cor-ai » / « Le Procès« .

Review : « Within The Serpent’s Grasp » de David Warry-Smith (1998).

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Résumé (DVD) : L’équipe SG-1 viole les ordres et traverse la porte des étoiles sans autorisation, pour empêcher une attaque imminente des Goa’uld. Des surprises les attendent et d’anciens ennemis !

Stargate SG-1 conclue sa toute première saison avec un final nommé « Within The Serpent’s Grasp ». L’épisode verra notre équipe (tout de noir vêtue) enfreindre les ordres, et traverser la Porte des Étoiles vers le monde d’où proviendrait l’attaque Goa’uld afin de l’arrêter… Plutôt dangereux. Et des dangers, ils vont en connaître plusieurs dans cet épisode !

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L’opus va nous mener, pour la première fois, sur un vaisseau mère Goa’uld. Les décors sont splendides (comme souvent dans la série), et les effets spéciaux réussis. Le dynamisme est de mise puisque l’action s’enchaîne rapidement, sans temps mort – ou presque. La série en profite pour ramener pour l’occasion quelques visages familiers que nous n’avions plus vu depuis le pilote (Ferretti, Skaara / Klorel), mais aussi le grand méchant loup en personne : Apophis ! L’attaque contre la Terre est bel et bien lancée, et l’épisode s’achève sur un cliffhanger haletant : avec un SG-1 prisonnier, comment la Terre sera-t-elle sauvée ?

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Doté d’un très bon scénario oscillant parfaitement entre moments d’action (les différentes scènes de combats, …), humour et émotion (notamment la scène voyant O’Neill contraint de tirer sur Klorel dans le but de sauver Daniel), « Within The Serpent’s Grasp » est à l’image de cette première saison : excellent. La réalisation est efficace, la production toujours aussi soignée, et les acteurs continuent de nous offrir des prestations éblouissantes. Ce Season Finale est à la hauteur des attentes, et offre une conclusion fort bien ficelée à ce premier chapitre de la série. Vivement la saison 02 !

N’hésitez pas à partager votre avis & vos remarques sur l’épisode avec moi en postant un commentaire à l’article. 🙂

Review : « Politics » de Martin Wood (1998).

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Résumé (DVD) : Un puissant sénateur des États-Unis a décidé que le programme Stargate ne vaut pas les milliards de dollars qu’il coûte. L’équipe doit le convaincre du contraire, ou accepter la fermeture immédiate du SGC.

Après la révélation d’une possible armée de Goa’uld arrivant prochainement pour détruire la Terre dans « There But For The Grace Of God », l’épisode « Politics » va marquer un trou d’air mal placé dans la saison. L’histoire ralentit malheureusement l’arc final de la série, pourtant parfaitement amorcé. L’opus n’est qu’un clipshow. Ce procédé est utilisé pour limiter les coûts de production d’un épisode. L’économie d’argent a, ici, permis d’offrir un final de saison digne de ce nom (voir la review de « Within The Serpent’s Grasp »).

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Ainsi, Stargate SG-1 nous fait un petit bilan des grands moments de la saison, montrant des moments clefs de quelques-uns des meilleurs épisodes de la série : « Children Of The Gods, part 2 », « The Nox », « Singularity », « Cold Lazarus », « The Enemy Within », « The Broca Divide », « Brief Candle », et même un court extrait du film de Roland Emmerich.

LA chose à retenir est l’arrivée en grande pompe du détestable Sénateur Kinsey, merveilleusement campé par Ronny Cox (avec, pour bras droit, le toujours mielleux Samuels qui signe ici son retour). Ce n’est que le début des soucis pour le SGC qui vient ici de se faire indéniablement un nouvel ennemi de poids. Précisons par ailleurs qu’il paraît injuste que seul le parcours de SG-1 soit jugé par le Sénateur. Il existe d’autres équipes SG, et il semble peu probable qu’elles n’aient rien rapporté d’intéressant (que ce soit des informations ou des découvertes).

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Si les échanges entre Kinsey et les membres du SG-1 nous offrent quelques bons moments, force est de constater que l’épisode « Politics » n’avait pas de grande ambition. La série a fait le service minimum afin d’économiser de l’argent, et cela se ressent. Néanmoins, les événements de cet épisode précipiteront le SG-1 vers leur premier sauvetage du monde…

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Review : « There But For The Grace Of God » de David Warry-Smith (1998).

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Résumé (DVD) : Sur un monde détruit par les Goa’uld, le Dr. Jackson touche par inadvertance un artéfact alien qui le téléporte dans une autre dimension, semblable à la Terre mais où rien n’est exactement comme avant.

« There But For The Grace Of God » est, en quelque sorte, l’introduction du premier Season Finale de la série. Grâce à cet univers parallèle, proche du nôtre, Daniel Jackson va apprendre une réalité concrète : les Goa’uld s’apprêtent à détruire la Terre. Le monde dystopique sur lequel il est tombé va nous donner une vision cauchemardesque de ce que pourrait devenir notre planète bleue si jamais Apophis et sa flotte débarquaient à l’improviste.

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Il est fort intéressant de noter les quelques différences entre les univers parallèles : ainsi, Teal’c est toujours le Prima d’Apophis et mène l’attaque sur la Terre efficacement ; Sam Carter n’a jamais rejoint l’Air Force, et est fiancée à Jack (ce qui en dit sans doute déjà long sur les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre dans notre réalité aussi) ; O’Neill est le commandant du SGA (le SGC de ce monde) et l’interprétation d’Anderson est plus proche de celle de Kurt Russell que précédemment (sans doute car sa rencontre avec Daniel n’a jamais eu lieu dans cette réalité là) ; Catherine Langford est toujours un élément clef du programme ; Hammond n’est « que » Colonel. On peut également être amusé, a posteriori, de voir que certains éléments étaient prémonitoires comme les cheveux de Teal’c ou un O’Neill Général et à la tête du programme « Porte des Étoiles ».

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« There But For The Grace of God » est un très bon épisode. Les nouvelles versions des personnages sont interprétées avec talent par les acteurs, et une superbe musique souligne le tout. L’épisode ouvre parfaitement la voie vers « Within The Serpent’s Grasp », même s’il faudra faire un petit détour au préalable vers « Politics »…

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Review : « Tin Man » de Jimmy Kaufman (1998).

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Résumé (DVD) : Une forme de vie artificielle transfère à leur insu l’esprit des membres de SG-1 dans des robots à leur image. Ils sont confrontés à la perspective de ne jamais pouvoir réintégrer leurs corps véritables.

« Tin Man » représente le dernier épisode indépendant avant la mise en place de l’arc de fin de saison. Loin de l’univers des Goa’uld (Harlan, du haut de ses 11 000 années, n’en a vraisemblablement jamais entendu parler puisqu’il ne reconnaît pas Teal’c comme un Jaffa), la série nous plonge ici dans une histoire de robots. Le sujet de l’immortalité est ici subtilement traité, et Jeff King évite le cliché du robot diabolique. Harlan, bien qu’agaçant par moment, n’est pas méchant en soi, et croyait bien faire.

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Cette histoire n’est cependant pas du goût de Jack O’Neill. Richard Dean Anderson brille à nouveau de son talent, mettant en avant l’horreur que la situation peut représenter pour lui. Le fait d’être un robot et, plus tard, de savoir qu’il n’est qu’une vulgaire copie du Colonel original et qu’il ne pourra jamais retourner vivre sa vie sur Terre l’exaspère au plus haut point (ce qui est hautement compréhensible). Le twist final est d’ailleurs bien trouvé.

Outre les performances toujours impeccables des acteurs principaux, la production a fait un joli travail sur cet épisode, visuellement assez réussi. Jimmy Kaufman signe ici sa seule et unique réalisation pour Stargate SG-1.

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En bref, « Tin Man » constitue un sympathique détour avant le grand final de saison. L’univers robotique est à rajouter à la liste des nombreux sujets traités par la série depuis ses débuts. Stargate SG-1 ouvre de très nombreuses portes pour autant de storylines possibles à explorer dans le futur.

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Review : « Solitudes » de Martin Wood (1998).

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Résumé (DVD) : Après une attaque par les Goa’uld, lors de l’exploration d’une planète, SG-1 doit battre en retraite. Mais un mauvais fonctionnement de la porte des étoiles envoie le colonel O’Neill, blessé, et le capitaine Carter, sur un monde glaciaire où leurs chances de survie sont faibles.

« Solitudes » est un épisode minimaliste niveau production. Ici, ce n’est pas les décors, les costumes ou les effets spéciaux qui sont importants ; l’émotion et la relation entre les personnages est le cœur du récit, comme le souligne parfaitement bien la caméra de Martin Wood (dont c’est ici la toute première réalisation pour Stargate SG-1) en se focalisant plus sur le visage des acteurs que sur le lieu où ils se trouvent. La partie Sam / Jack de l’histoire constitue d’ailleurs un huit clos quasi théâtral, chose originale dans une série de science-fiction qui s’appuie souvent sur les décors.

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La découverte d’une deuxième Porte des Étoiles sur Terre ouvre un nouvel éventail de storylines possibles pour la série. La localisation de ce Stargate en Antarctique nous mènera d’ailleurs vers bien d’autres découvertes dans le futur… La présence de personnages secondaires (Walter Harriman, Sgt. Siler) représente un plus indéniable, et aide à rendre le SGC réaliste en mettant en avant des visages qui deviendront familiers (même si ces personnages restent peu exploités sur l’ensemble de la série).

Les meilleurs moments de l’épisode sont ceux entre un O’Neill blessé et une Carter faisant son possible pour se sortir du pétrin dans lequel ils pensent être tombés. L’alchimie entre Richard Dean Anderson et Amanda Tapping fait des merveilles, les deux talentueux acteurs tissant un vrai lien entre Sam & Jack. De quoi ravir les shippers. La seule chose de l’épisode que l’on peut regretter est le fait que la brillante Carter n’ait même pas pensé à tenter d’utiliser une autre adresse que celle de la Terre, histoire de voir si le problème n’émanerait pas de la Porte terrestre.

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« Solitudes » est un épisode formidable, sans aucun doute l’un de mes préférés de cette première saison. Il s’agit sans conteste d’un opus culte parmi les fans, pour les raisons que l’on sait. Quoiqu’il en soit, l’histoire est bien ficelée et repose sur un brillant jeu d’acteurs, tout en propulsant le talentueux Martin Wood comme l’un des réalisateurs avec lequel il faut compter.

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Review : « Enigma » de William Gereghty (1998).

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Résumé (DVD) : Sauvés d’une planète à l’agonie par SG-1, les Tollans ne sont pas très reconnaissants d’avoir été emmenés sur Terre. L’un d’eux avoue à Sam que leurs précédentes relations avec les Terriens s’est soldée par une guerre.

Écrit par Katharyn Powers (déjà auteure de « Emancipation », « Thor’s Hammer », « Brief Candle » et « Fire And Water » cette saison), « Enigma » est l’un des épisodes cultes de Stargate SG-1. L’arrivée des Tollans dans la franchise s’opère à merveille, notamment grâce aux talents de Garwin Sanford et Tobin Bell. Les acteurs parviennent à imposer leurs personnages à merveille, le premier en démontrant l’enthousiasme, l’ouverture d’esprit et la curiosité de Narim, le second en campant l’arrogance, le côté hautain et odieux d’Omoc. L’ambivalence des Tollans constitue une trame de fond fantastique à l’épisode, et il est toujours plaisant de voir le SG-1 rencontrer des extraterrestres à l’intelligence supérieure à la nôtre.

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Mis à part l’introduction de cette nouvelle race alien, la série (qui approche de son Season Finale) prend le soin de montrer une certaine continuité avec le début de saison en ramenant les personnages Tuplo (« The Broca Divide ») et Lya (« The Nox »). Des retours bienvenus, en particulier pour les Nox, beaucoup trop rares dans la série à mon goût. L’épisode marque également les débuts d’un certain Maybourne, représentant du N.I.D. Tom McBeath nous offre une prestation impeccable de crapule finie, et on sent d’ors et déjà qu’on le reverra semer la zizanie au SGC.

L’épisode s’attache aussi à donner un grand moment à la quasi totalité des personnages principaux : Hammond démontre toutes ses qualités de leader en luttant pour que les Tollans quittent la Terre, malgré les ordres qu’il a reçu ; Carter vit une petite romance avec Narim ; O’Neill aura un savoureux échange avec Maybourne (qui préfigure leur relation « amicale » tumultueuse future), et Daniel est celui qui mettra le plan final pour évacuer les Tollans sur la planète Nox à exécution. Seul Teal’c semble en retrait.

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Doté d’un très bon scénario et possédant une réalisation, des effets spéciaux et une production soignés,« Enigma » constitue l’un des épisodes les plus aboutis de la première saison de Stargate SG-1. En introduisant de nouveaux personnages (les Tollans Omoc & Narim, mais aussi Maybourne) et en ramenant d’anciens (Lya & Tuplo), la série continue d’imposer son univers avec brio.

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Review : « Cor-ai » de Mario Azzopardi (1998).

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Résumé (DVD) : Teal’c est reconnu comme l’ancien Primat d’Apophis et accusé de meurtre. Son châtiment sera de subir le Cor-ai. SG-1 fait le maximum pour convaincre les natifs que la peine de mort n’est pas appropriée à ce cas.

Cette première saison de Stargate SG-1 a globalement été très relevée, les épisodes passables se faisant rares. Malheureusement, « Cor-ai » fait, à mes yeux, partie de ceux-ci. Peu de choses se passent en définitive, et on n’apprend rien de nouveau sur Teal’c. C’est dommage tant Christopher Judge parvient avec talent à humaniser son personnage dans cet épisode.

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Ce n’est d’ailleurs pas le seul à briller. Comme d’habitude, les acteurs principaux sont géniaux dans leur rôle. Si Amanda Tapping n’a pas réellement l’occasion de briller, Michael Shanks offre un joli discours en défendant corps et âme Teal’c. Quand à Richard Dean Anderson, il campe un O’Neill prêt à tout pour sauver Teal’c de sa mort programmée avec un talent monstrueux. Malheureusement, cela ne suffit pas à relever la qualité de l’épisode.

Ainsi, après un épisode assez statique, le dénouement semble assez facile, Hanno changeant subitement d’avis. On a l’impression qu’il s’agit d’un show bouche-trou, ni plus ni moins, ce qui est fort dommage.

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« Cor-ai » est donc l’un des rares épisodes d’une qualité moindre de cette première saison. L’histoire proposée n’est pas passionnante, et n’apporte strictement rien de plus à la série. L’épisode est correct, mais aurait pu (dû ?) être bien plus marquant que cela. A zapper.

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Review : « Singularity » de Mario Azzopardi (1997).

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Résumé (DVD) : SG-1 se rend sur un planète décimée par une étrange maladie ; il reste une seule survivante. Sur Terre, l’équipe découvre que la petite fille, Cassandra, a dans la poitrine une bombe implantée par les Goa’uld.

Écrit par Robert C. Cooper, « Singularity » constitue un nouvel épisode réussi. L’histoire nous permet de découvrir une Samantha Carter plus sensible, plus humaine que d’ordinaire, changement bienvenu au personnage. Amanda Tapping campe avec superbe la scientifique, exprimant avec talent les différentes émotions que ressent Sam au fil de l’épisode.

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Une nouvelle fois, la série sépare l’équipe en deux, mettant Carter & Daniel d’un côté et O’Neill & Teal’c de l’autre. Les scènes de ces derniers semblent purement anecdotiques au premier abord, mais sont essentielles puisque ce sont eux qui découvriront le pot au rose concernant Cassandra. Même si on ne la voit pas du tout, Nirrti est d’ors et déjà introduite comme une Goa’uld cruelle et redoutable, rajoutant une ennemie supplémentaire au SGC.

L’épisode doit beaucoup au jeu des acteurs, y compris au talent de la jeune Katie Stuart, parfaite dans le rôle de Cassandra. La musique vient souligner les différentes scènes avec brio, et la réalisation de Mario Azzopardi est toujours aussi efficace.

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En bref, « Singularity » est un épisode fort bien ficelé, qui continue d’offrir une qualité non négligeable à la série dès la première saison. On ne peut qu’apprécier la variété des histoires que les auteurs nous proposent, jonglant habilement entre différents thèmes.

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Review : « Hathor » de Brad Turner (1997).

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Résumé (DVD) : Des archéologues trouvent un sarcophage égyptien dans une tombe maya, et libèrent la Goa’uld Hathor. Se servant de son charme fatal, Hathor entreprend de séduire tous les hommes pour faire aboutir son plan de domination mondiale.

« Hathor » est sans conteste l’un des épisodes cultes de Stargate SG-1. L’opus doit beaucoup au casting de Suanne Braun dans le rôle de la sensuelle divinité, sa présence crevant l’écran. D’ailleurs, les acteurs font tous un excellent travail, et on apprécie grandement la complicité qui se développe entre Sam & Janet.

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Cette épisode marque plusieurs découvertes : on apprend comment les Goa’ulds se reproduisent, comment les Jaffa sont créés, et nous retrouvons le sarcophage régénérateur du film originel. Malgré quelques petites facilités scénaristiques (la survie d’Hathor et son départ pour Chulak à la fin de l’épisode, son arrivée très facile au SGC, le fait qu’un petit groupe de femmes (et Teal’c) suffise à reprendre la base et à faire fuir la déesse, etc.), l’histoire se déroule merveilleusement bien, et on ne peut que constater que Hathor est passé très près d’une victoire sur le SGC !

A travers cet opus, la série introduit un nouvel ennemi Goa’uld redoutable, multipliant les menaces extérieurs. Et autant l’avouer : nous avons hâte de retrouver Hathor !

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« Hathor » est donc un épisode amusant, instructif, qui élargit encore un peu la mythologie de la série tout en introduisant un nouvel adversaire. Bien mené et bénéficiant d’une production assez soignée, l’opus est sans doute l’un des plus marquants de cette première saison.

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